Mis à jour le 23 mars 2023
C’est un triste constat : les problématiques environnementales s’accumulent dans nos vies.
Qu’il s’agisse du réchauffement climatique et des répercussions qu’il implique : le dérèglement des saisons, les problèmes de fonte des glaces, en passant par les catastrophes naturelles…
Ou bien d’autres événements aux terribles retombées environnementales : nous pensons ici aux feux qui ont ravagé tant d’hectares de forêt lors de l’été 2021, ou encore à ces pics de pollution que nous pouvons vivre en région parisienne. Mais également aux incendies des usines Lubrizol, à Rouen en septembre 2019, dont on ne peut prédire les conséquences qu’ils auront sur le territoire.
De plus, la pollution de l’air est la 3ème cause de mortalité en France…
… Autant d’enjeux internationaux qui doivent aujourd’hui être notre priorité, si nous voulons nous assurer que le monde tourne encore rond demain, pour nos enfants.
Notre principal défi ? Essayer de stopper la pollution de masse, de manière générale.
C’est un sujet qui nous tient à cœur chez Tictactrip : nous voulons, à notre échelle, proposer quelques solutions constructives, pour aller dans ce sens.
C’est dans cette optique, que nous vous informons sur les alternatives vertes dans le domaine du transport, car c’est ce vers quoi il nous faudra aller de plus en plus !
Découvrons ensemble la mobilité durable, les déplacements éco-responsables, et les bonnes pratiques à mettre en place pour 2023 ! 🌱
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Mobilité verte / mobilité durable, définitions
Mobilité durable & mobilité verte : kézako ?
Avant toute chose, qu’est-ce que la mobilité verte et la mobilité durable ?
Ces deux notions sont très liées, mais pour nous il y a une légère différence. Voici la définition qu’en propose le site Futura Sciences…
« L’écomobilité, ou mobilité durable, est une politique d’aménagement et de gestion du territoire et de la ville qui favorise une mobilité pratique, peu polluante et respectueuse de l’environnement, ainsi que du cadre de vie. »
Futura Sciences
L’éco-mobilité ou mobilité durable est donc une politique, un projet au niveau communal, régional, national ou international, visant à développer ces modes de transport écologiques.
C’est donc le fait d’aménager le territoire pour mettre en place cette mobilité verte.
Il s’agit d’une façon de se déplacer qui respecte l’environnement, en étant peu ou non polluant. Ces modes de transport ont pour objectif d’optimiser les déplacements, et s’inscrivent dans une optique de préservation de la planète.
Des labels comme celui de l’écomobilité de l’ADEME ont par ailleurs déjà vu le jour, pour pousser l’opinion publique à penser de façon éco-responsable !
La mobilité verte, c’est le bon geste vert : un petit pas pour l’homme, un grand pas pour la planète !
Mais de quoi est-il question plus précisément ?
L’écomobilité fait suite à l’émergence du réchauffement climatique et de la crise énergétique.
C’est grâce à une prise de conscience collective de l’importance du développement durable par rapport aux enjeux actuels, que cette notion est apparue.
Cette écomobilité fait partie des projets d’aménagement en milieu urbain, qui visent à optimiser les pratiques éco-responsables.
Il s’agit notamment des alternatives aux transports polluants, pour une mobilité ayant moins de répercussions néfastes pour la planète !
Cependant, d’après David Banister, le challenge le plus important reste celui de la transition.
Autrement dit, le fait de faire changer les mentalités, et d’accepter ces nouvelles alternatives comme LES transports de demain.
Les moyens mis en place pour développer une mobilité urbaine verte
Pour implémenter cette nouvelle façon de se déplacer, il est nécessaire de respecter un certain nombre de bonnes pratiques et de réflexes tout simples.
Voici quelques bonnes habitudes à s’approprier, pour le bien de notre planète :
- L’éducation et la sensibilisation citoyenne : c’est l’adoption, par tous, d’un comportement responsable qui fera la différence sur le long terme, c’est ce que l’on appelle l’éco-citoyenneté.
- Le non-transport : grâce aux nouvelles technologies, nous sommes sans cesse connectés.
Il est alors possible de pratiquer le télétravail, plutôt que de prendre des transports polluants (bien que les bases de données et le réseau informatique consomment beaucoup d’énergie, cela pollue moins que de prendre sa voiture chaque jour, pour faire un aller-retour domicile-bureau…) - L’aménagement du territoire urbain : afin de favoriser les transports en commun non polluants, ainsi que l’intermodalité (nous reviendrons sur ce concept en détail, un plus tard dans l’article).
Mais également, la construction de villes denses : pour amener une diminution des temps de trajets nécessaires, autrement dit une réduction de la pollution directe.
On pourra alors mettre en place une politique de mobilité urbaine plus écolo ! - Le partage de transport : autrement dit les véhicules partagés (ou encore covoiturage), dans le but d’optimiser le nombre de passagers par voiture, et donc de réduire le taux d’engins motorisés circulant sur les routes.
- Les nouveaux services de déplacement : à Paris et dans d’autres grandes villes, il vous est désormais possible de vous déplacer en trottinette ou à vélo. Ces options sont à votre disposition, directement dans la rue.
- L’augmentation du nombre de stations de recharge pour les véhicules électriques : afin de développer ce marché, et donc participer à polluer moins (bien que les batteries restent des déchets polluants…).
L’intermodalité au service d’un transport éco-responsable
L’intermodalité, à ne pas confondre avec la multimodalité, est un concept qui existe depuis un certain temps dans les réseaux de transport de marchandises, et depuis très peu de temps pour le transport de passagers et le tourisme.
Par “très peu de temps”, nous entendons “depuis la création de Tictactrip” ! En effet, nous sommes pionniers dans le domaine de l’intermodalité terrestre en France, mais aussi en Europe.
Définition d’intermodalité
« L’intermodalité est l’utilisation de plusieurs modes de transport, au cours d’un même déplacement. »
Wikipédia
Définition de multimodalité
« La multimodalité désigne la présence de plusieurs modes de transport différents entre deux lieux. »
Wikipédia
L’intermodalité implique alors des combinaisons entre ces différents modes de transports, pour les utiliser au cours d’un même trajet.
Alors que la multimodalité signifie seulement que pour faire votre Paris-Lyon, vous aurez le choix entre un bus, un train ou un covoiturage.
Tictactrip vous fait découvrir l’intermodalité
C’est l’occasion rêvée de vous rappeler qui nous sommes, et pourquoi Hugo Bazin et Simon Robain ont choisi de créer Tictactrip.
Étant tous deux de grands globe-trotters, ils ont eux-mêmes été confrontés aux problèmes de réservation de trajets, lorsqu’ils souhaitaient se rendre dans des endroits un peu reculés, ou qui nécessitaient plusieurs changements de transports…
Entre bus, covoiturage, train… Il était compliqué d’y voir clair…
Devant ce constat, ils se sont dit qu’une plateforme du type comparateur de billets pourrait faciliter la réservation, pour se rendre à un endroit précis (les stations de ski, par exemple !). Ou bien pourrait permettre de combiner un bus, puis un train, pour payer son trajet moins cher, ou pour qu’il soit moins long.
Aujourd’hui, voilà notre vision et principal objectif : offrir un service éco-responsable et intermodal, permettant à nos usagers de privilégier des transports moins polluants, pour se rendre là où ils le désirent.
Mais aussi désenclaver les territoires français et européens, qui sont parfois difficilement accessibles !
L’intermodalité, une solution pour une mobilité plus verte
Mais en quoi l’intermodalité apporte-t-elle une réelle plus-value, en matière de mobilité verte ? 🌿
Eh bien, tout simplement parce qu’en proposant les prix les moins chers du marché ou les trajets les moins longs, elle encourage à prendre les transports en commun, plutôt que la voiture !
En effet, le transport ferroviaire est l’un des moins polluants. Il tend donc à être de plus en plus développé, dans cette optique d’éco-responsabilité.
Les autres transports en commun sont aussi une bonne alternative, puisqu’ils permettent également d’optimiser au mieux l’empreinte carbone, en rentabilisant le nombre de passagers par véhicule.
La SNCF étant parfois sujette à quelques aléas, comme les grèves par exemple, il est impératif d’assurer ses arrières et de s’intéresser aux alternatives aux trains.
En résumé : en complément de nouvelles habitudes comme le télétravail, les bus, le covoiturage, et les transports partagés (on parle de solutions éco-mobiles) sont d’excellentes façons de se déplacer en respectant l’environnement !
Alors, convaincu ? 🌍
Quel avenir pour les transports en 2023 ?
L’année 2023 qui commence, risque de chambouler l’univers du transport.
Que ce soit avec l’arrivée de la concurrence sur le marché ferroviaire français, l’émergence de nouveaux moyens de transport / mobilité – comme l’a été la trottinette électrique en 2019, ou bien encore les projets futuristes, tels que l’Hyperloop d’Elon Musk, ou les engins de Franky Zapata, qui semblent tout droit sortis d’un film de science-fiction .
La tendance est clairement au vert, et tous les changements vont devoir aller dans ce sens… Allez, on regarde tout ça dans le détail juste après !
La concurrence arrive sur les chemins de fer français
Le projet est déjà sur les rails depuis un petit moment déjà : l’ouverture à la concurrence du réseau ferroviaire français. 🛤️
Mais qu’est ce que cela implique ?
Eh bien tout simplement que la SNCF ne sera plus la seule et unique entreprise gérant le réseau ferroviaire français. Ainsi, trois concurrents vont entrer sur notre territoire national :
- Trenitalia avec sa marque Thello, l’italien
- Flixtrain, l’allemand
- Renfe, l’espagnol
Il faudra également voir de quelle façon ces géants ferroviaires se partageront le réseau français, et les répercussions que cela aura sur l’économie et le transport dans le pays !
Concurrence sur le marché ferroviaire : les détails
Vous voulez connaître les détails de l’ouverture du marché ferroviaire français ? Voici un aperçu des 3 segments qui sont affectés:
- Les lignes à grande vitesse (LGV),
- Les trains d’équilibre des territoires (TET)
- Et le transport express régional (TER).
Le calendrier est le suivant:
- À partir de décembre 2019, les autorités organisatrices (= les collectivités territoriales) ont pu lancer des appels d’offres pour leurs marchés conventionnés.
- À partir de décembre 2020, les lignes grande vitesse sont devenues accessibles à l’exploitation étrangère (« open access »).
- Et enfin, à partir de décembre 2023, les autorités organisatrices (AO) auront l’obligation de lancer des appels d’offres à la fin de leur contrat d’exploitation signé avec SNCF Voyageurs.
Vous vous demandez quels sont les marchés ouverts pour chaque segment ?
- Les lignes à grande vitesse peuvent être exploitées par n’importe quel opérateur sur l’ensemble du territoire, mais particulièrement sur les axes les plus rentables comme Paris-Lyon, Paris-Lille, Lyon-Marseille et Paris-Bordeaux.
- Quant aux trains d’équilibre du territoire (TET), ceux-ci sont actuellement exploités par INTERCITÉS, avec un contrat signé avec l’État. Le gouvernement a lancé, en septembre 2022, la mise en concurrence de ces trains sur les liaisons Nantes-Lyon et Nantes-Bordeaux, et prévoit d’introduire une connexion entre Nantes et Lille.
- En ce qui concerne les trains express régionaux (TER), 5 AO ont lancé des appels d’offres pour confier des lignes à un autre opérateur que la SNCF.
Concurrence sur le marché ferroviaire : quels bénéfices ?
Les bénéfices de l’ouverture à la concurrence sont clairs : selon Trainline, tous les opérateurs ont enregistré une hausse des ventes de billets, allant jusqu’à 176% pour Trenitalia !
De plus, les tarifs moyens des trajets Paris-Lyon sont passés de 45 à 42 euros, soit une baisse de 7%.
Mais si la SNCF reconnaît le bien-fondé de la concurrence, elle défend tout de même farouchement son territoire et risque à terme de décourager certains acteurs…
Alors, prêt à prendre ces nouveaux trains en marche ? 🚅
La mobilité urbaine évolue
Si vous cherchez un moyen cool et pas cher de vous déplacer en ville, vous devriez vous intéresser aux EDPM (engins de déplacement personnel motorisés).
Il s’agit de véhicules à deux roues, sans pédales, conçus pour transporter une seule personne.
On parle ici de cyclomobiles légers, avec un moteur de 350W ou moins, et une vitesse limitée à 25 km / h.
Vous pouvez même les conduire sur les pistes cyclables. En plus de cela, la réglementation appliquée aux EDPM est la même que pour les skateboard, roller ou trottinette : elle vous offre la possibilité de rouler au pas sur les trottoirs !
Alors, plus d’hésitation possible : sortez, et roulez jeunesse ! 🛞
Quelques exemples d’EDPM en vogue actuellement
- Depuis quelques années, un nouveau marché à vu le jour, et a déjà fait des milliers d’accros, grâce à son côté pratique et pas cher, ce sont les trottinettes électriques en libre service.
Et ce, bien qu’il y ait eu nombre d’accidents et de problèmes liés à leur utilisation.
En effet, la législation à dû très vite intervenir, afin de limiter le cadre d’utilisation de ces nouveaux moyens de déplacement urbain, en interdisant la circulation sur les trottoirs, ainsi que d’être à deux sur une trottinette notamment.
Mais si vous êtes à la recherche d’un moyen de transport pratique et économique, alors ce pourrait tout de même bien être une solution idéale pour vous !
Recharger votre engin ne vous coûtera que quelques sous.
Fini les embouteillages, les frais d’essence astronomiques et les longues recherches de places de parking : l’acquisition d’une trottinette électrique n’est pas seulement un gain de temps pour aller au bureau, c’est aussi un geste pour l’environnement, car elle n’émet aucune substance polluante.
Et pour trouver le modèle qui vous convient, vous n’avez qu’à demander : il existe de nombreux modèles, offrant de multiples fonctionnalités (en version pliable, avec protection contre les courts-circuits, avec régulateur de vitesse…).
- Le moyen de transport parfait pour vos déplacements à l’intérieur ou à l’extérieur ? Ce pourrait bien être le gyropode !
Cet appareil est constitué de deux grosses roues, d’une plateforme pour poser les pieds et d’un guidon. Il conviendra très bien à ceux qui trouvent l’hoverboard un peu trop compliqué.
Et bien sûr, vous pouvez atteindre une vitesse de 20km/h (pour rester en conformité avec la loi !).
De plus, il est écologique et peu encombrant. Il se glissera facilement dans le coffre de votre voiture.
A prendre en compte au moment de l’achat : le diamètre des roues, la vitesse, l’autonomie de la batterie, le poids et la poignée.
Conquis ? Alors, sautez sur votre gyropode et partez à l’aventure ! 🤠
- Vous souhaitez vous déplacer plus rapidement, sans devoir pédaler ou utiliser vos jambes. Alors, la monoroue est faite pour vous !
On l’appelle aussi monocycle ou gyroroue – ou encore wheel.
Véhicule électrique à une seule roue, avec deux pédales rétractables, on la dirige comme le gyropode, à l’aide d’une simple inclinaison du corps.
Les monoroues sont très maniables, et peuvent donc atteindre les 25 km/h.
Mais ne vous laissez pas griser par la vitesse : n’oubliez pas que vous devez vous en tenir aux limitations autorisées, si vous voulez rouler au milieu des piétons.
Une fois que vous maîtriserez l’équilibrage, on vous garantit une expérience de conduite inoubliable !
- L’hoverboard est un moyen de déplacement fun et ludique, qui vous permettra d’éviter les embouteillages et de vous amuser en même temps.
Vous avancerez grâce au principe de l’équilibre dynamique, en inclinant votre corps dans la direction où vous souhaitez vous rendre.
Avec cet engin électrique constitué d’une plateforme et de deux roues, vous pourrez atteindre une vitesse de 15 km/h.
Plus de problème de parking, plus besoin de consommer de l’essence… Quelques centimes à peine pour une recharge complète (soit une autonomie de près de trois heures)…
Vous ne pouvez pas le prendre pour de longues distances avec des montées et des descentes. Mais l’hoverboard peut être un excellent choix pour les trottoirs planes de la ville, aussi bien pour les petits que pour les grands.
Alors, allez-y, essayez-le et amusez-vous!
- Si vous avez des enfants, figurez-vous qu’il existe une alternative plus pratique et plus rentable que la trottinette en libre service.
…C’est le vélo électrique ! 🚲
Contrairement à la trottinette, vous pourrez y monter à deux.
Vous aurez une aide au démarrage, mais vous devrez tout de même pédaler un peu.
De plus, vous pourrez parcourir des distances plus longues, en économisant votre énergie – mais en faisant tout de même un peu d’exercice au passage.
Il est un chouia plus coûteux qu’un vélo classique mais, si vous êtes chanceux, vous pourrez bénéficier d’une subvention à l’achat. Prenez contact avec votre mairie pour vous renseigner !
Et comme pour une trottinette électrique, vous ne dépenserez que très peu pour la recharge.
Mais n’achetez pas n’importe quel modèle, car ils peuvent varier en matière d’autonomie de batterie, de moteur et d’assistance. N’oubliez pas non plus de vérifier le poids, les vitesses, les freins, les suspensions et les accessoires.
- Enfin, au niveau des transports en commun, les bus entre petites communes se développent, afin d’améliorer la mobilité en France. Ces Flexigo s’arrêtent à la demande, et sont en pleine expansion, notamment dans la plaine de Versailles.
Quels seront les futurs modes de transport ?
Globalement, nous nous dirigeons vers des véhicules de plus en plus électriques – bien que les batteries polluent également beaucoup. 🔌
En effet, le grand public prend de plus en plus conscience de l’importance du transport éco-responsable.
Mais, les nouveaux types de transport sont-ils écolos ?
L’hyperloop d’Elon Musk
Eh oui, le génie d’Elon Musk a encore frappé; et cette fois-ci, c’est dans le domaine des transports.
En 2013, le chef d’entreprise controversé avait lancé les recherches sur un projet fou : l’hyperloop !
De quoi s’agit-il ?
Tout simplement, d’une capsule propulsée dans un tube, grâce à des champs magnétiques !
Plutôt incroyable, non ? 😮
Reste à savoir ce qu’il en sera au niveau écologique : est-ce que les composant utilisés seront amenés à polluer ou non…
Où en est l’hyperloop en 2023 ?
En attendant, le rêve d’Elon Musk semble s’être arrêté là : après des années de tests et de recherches, le tunnel expérimental hyperloop, qui longeait le QG de SpaceX, a été remplacé par des places de parking pour les employés !
Pourtant, sur le papier, l’hyperloop avait vraiment de quoi nous couper le souffle.
Le concept était vraiment très cool : des « capsules » (des pods, en anglais), glissées dans un tube à vide, qui évoluent grâce à une sustentation magnétique… Ce qui leur a permis d’atteindre des vitesses presque aussi impressionnantes que celles d’un avion. Bref, un projet bien excitant !
Voyager de Los Angeles à San Francisco en une trentaine de minutes… Quel projet ambitieux !
Malheureusement, à part quelques essais peu concluants, le projet n’a vu aucun développement concret, et le démontage du tunnel est le triste symbole d’une désillusion.
Et dire qu’il y a peu de temps, Elon Musk promettait encore d’étendre la construction ! On se demande ce qui lui est passé par la tête, pour qu’il abandonne si brusquement un projet autrefois si prometteur.
Cependant, l’idée a fait des émules, et les hyperloops sont en développement partout dans le monde.
On peut citer Virgin Hyperloop, TUM Hyperloop (Allemagne), EuroTube (Suisse), Hyperloop Transportation Technologies (USA), Transpod (France-Canada), DGW Hyperloop (Inde), Hardt Global Mobility (Pays-Bas), Zeleros (Espagne) et Nemovo (Pologne). Et la Chine s’en sort bien aussi ! Ils ont déjà construit un tunnel de 2 km à Datong, et sont en train d’en élargir la distance jusqu’à 15 km !
Le Flyboard de Franky Zapata
Présenté à l’armée comme l’avenir du monde militaire, il aura peut-être le même destin que le micro-onde…
D’ailleurs, connaissez-vous l’histoire du micro-onde ? Le micro-onde était, au départ, une arme de l’armée américaine, qui s’est finalement vue reconvertir en appareil électroménager pour réchauffer nos plats.
Alors, peut-être que le Flyboard de Franky Zapata connaîtra la même destinée, et quittera l’armée pour devenir notre mode de déplacement principal, d’ici quelques années ?
En tout cas, l’inventeur a bel et bien traversé la Manche à bord de son engin futuriste, il y a 4 ans de cela.
Et mieux encore, il revient aujourd’hui avec une nouvelle invention étonnante : le «JetRacer» !
Cet aéronef à décollage et atterrissage vertical, avec un poids plume de 78 kg, peut transporter jusqu’à 200 kg, et vise les 250 km/h.
Une vidéo de présentation montre le JetRacer qui vole au-dessus de l’étang de Berre, et effectue des loopings et des tonneaux.
Il ne possède pas moins de 10 micro turboréacteurs, et se pilote à l’aide d’un joystick.
Il est aussi doté de dispositifs de sécurité très perfectionnés, et offre une assistance au pilotage. De plus, le véhicule peut perdre deux réacteurs, sans conséquence sur le vol.
Que penser de cet ovni du futur ? L’avenir de la mobilité ? Peut-être pas si sûr… 🤔
Malheureusement, l’engin ne semble pas très bon pour l’environnement, car il fonctionne à l’essence.
Mais l’ancien champion du monde de jet-ski ne s’attend pas à ce que son invention devienne un moyen de transport de tous les jours.
Il dit que son « JetRacer », qui peut être piloté à distance, pourrait être destiné à des forces de secours, à l’armée, ou encore à des loisirs extrêmes.
Ses points forts comprennent l’accès à des terrains escarpés, la capacité à voler même avec des vents forts et turbulents, la possibilité de vols autonomes, et le transport de matériaux spécifiques – sans oublier l’absence d’hélices.
Deux autres JetRacers sont déjà en cours de fabrication. Mais ce n’est pas tout ! Zapata travaille également sur d’autres appareils, notamment un engin volant monoplace qui, selon lui, consommerait moins de carburant qu’une voiture…
Alors, finalement, est-ce le mode de transport de demain ? …Qui sait ? ✨
Quoi qu’il en soit, la mobilité verte/durable est une réalité vers laquelle nous devons impérativement nous tourner, après avoir trop longtemps négligé ce problème d’ordre planétaire.
Pour contrer le réchauffement climatique et les dégradations de notre environnement, chacun devra faire des efforts. Même si ceux-ci peuvent sembler insignifiants à notre échelle personnelle, ils ont tout de même bel et bien une influence !
Privilégier les transports en commun, les solutions éco-responsables et les actes écologiques de toutes sortes, sont autant d’actions à impact positif immédiat.
Courage et prospérité à notre planète Terre 🌏 !