L’hébergement est le lieu de nombreux impacts sur l’environnement.
En effet la consommation d’eau des touristes est souvent plus importante que celle des populations locales du aux nombreux bains, douches, lessives etc..
Aussi la production de déchets touristiques liés à l’hébergement est largement responsable de pollutions du sol de l’air mais également de l’eau.
Enfin la consommation d’énergies par les hébergement est génératrice de Gaz à Effet de Serre en quantité.
L’uberisation de l’hébergement
Avec l’apparition de la ubérisation dans le tourisme, les plateformes de location de logements entre particuliers, dont la plus populaire, Airbnb, sont devenus symboles des excès du tourisme de masse.
À Amsterdam, le géant de la location a été délogé du centre-ville, et à Barcelone, la maire Ada Colau a fait de la lutte contre Airbnb une de ses priorités depuis 2014.
À chaque fois, le leader de la réservation est tenu pour responsable de la mort du marché traditionnel de la location et de la dégradation des conditions de vie des locaux, sans compter l’impact environnemental des flux touristiques.
Pour pallier à l’impact du tourisme de masse, de nombreux hébergeurs ont décidés de prendre le virage écologique.
Une Labelisation pour enclencher la transformation
Le cahier des charges d’une certification est un outil pratique pour enclencher une transformation concrète, mesurable, et surtout valorisable auprès de la clientèle.
L’Écolabel européen (qui impose des mesures d’économie d’eau et d’énergie, le tri des déchets en interne, l’utilisation de produits d’entretien écologiques ainsi qu’une offre de restauration bio ou locale).
La Clef Verte (attribuée aux établissements qui sensibilisent, en plus, les employés et les clients à la protection de l’environnement).
En vous rendant sur le site de Clef Verte, vous trouverez l’ensemble des hébergements labellisés.
Label international, près de 57 pays participent à cet démarche engagée pour un tourisme durable.
Campings, hôtels, auberges de jeunesse, chambres d’hôtes et bien d’autres types d’hébergements sont disponibles pour vos prochains voyages.
Ces labels sont un premier pas pour initier une démarche de labellisation et faire baisser les émissions de Gaz à effets de Serres puisqu’aujourd’hui, le tourisme émet 8 % des gaz à effet de serre de la planète.
Ce chiffre, en constante augmentation, s’explique par le nombre croissant de voyageurs : selon l’OMT, nous pourrions être 1,8 milliard de touristes en 2030.
L’urgence climatique à son paroxysme couplée à la crise sanitaire obligent les professionnels du secteur à s’engager dans ce mouvement sociétal et à faire de l’écotourisme la nouvelle norme de qualité.
Car seul la solidarité et la coopération entre l’ensemble des acteurs du tourisme français et européens permettront d’avancer intelligemment afin de répondre aux nouvelles exigences écologiques et sanitaires.
Des nouvelles façons d’héberger
Plusieurs plateformes d’hébergements sont apparus aux cours des dernières années, TripForTrees, GreenGo, Vaovert, Wegogreen, FairBooking ou encore Feelingo.
Ces plateformes, à l’image d’Airbnb ou Booking.com permettent la réservation un hébergement à travers la France, l’Europe ou le Monde.
A la différences des deux leaders du marché, ces plateformes proposent un tourisme à faible impact environnemental.
Elles misent sur le tourisme local et les destinations accessibles en train dans toute la France, à l’image de TripForTrees qui a même intégré l’outil de réservation de transport terrestre de Tictactrip sur leur site.
Outre la proximité, quelles sont les différences de ces plateformes ?
Les logements proposés par ces plateformes doivent répondre à certains critères comme sur l’organisation interne du logement tel que :
- la limitation et le gaspillage de l’eau
- conserver ses serviettes de toilettes plus d’un jour
- mettre à disposition du savon artisanal, local et sans emballage
- de l’éclairage
- le tri des déchets, la réduction des volumes
- de l’utilisation minimale d’appareils électriques
Mais les plateformes s’impliquent également dans des problématiques économiques et sociales :
On parle beaucoup de juste rémunération des producteurs et de justes prix consommateurs sur le marché alimentaire et notamment dans la grande distribution.
Guillaume Jouffre
C’est une problématique que l’on veut implanter dans le secteur du voyage.
Contrairement aux plateformes évoquées plus tôt, les plateformes durables font le choix d’une commission plus équitable afin de garantir un prix juste pour l’hôte comme pour le voyageur.
N’hésitez donc pas à contacter et découvrir Tictactrip pour fournir des alternatives éco-responsables aux voyageurs qui réservent sur votre plateforme !
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Nicolas Messager – Business Developper
E-mail : nicolas.messager@tictactrip.eu